Comment traduire mon site web et conserver la valeur de son référencement naturel ?

Les impacts du rédactionnel sur le référencement naturel dans Google

Référencer son site internet de façon « naturelle » dans Google suppose de se concentrer sur le lien existant entre la pertinence du contenu et l’attente du requêteur.

En effet un site web à visée commerciale se propose de répondre soit à une demande d’information, soit à une demande de produit, soit à une demande de service. Vous allez donc devoir tenir un « discours », offrir un argumentaire, développer un texte qui parlera le plus clairement, et de façon convaincante, des fonctions et bénéfices de ces offres. La pertinence de ces contenus, notamment rédactionnelle déterminera le comportement et le temps que va passer votre internaute sur la page/URL concernée. Ces données sont ensuite exploitées par la société Google pour donner un « score » à cette page selon les termes clés sur lesquels cette URL souhaite se positionner. Ce score va décider du « ranking » (ordre d’apparition) sur les pages de réponse du moteur de recherche lors de requêtes effectuées.

L’étape de la traduction, une réflexion majeure sur vos mots clés

Le ou les mots clés sur lesquels vous allez vous positionner nécessitent une phase de réflexion qui sera déterminante pour l’efficacité du référencement naturel. Une étape capitale de n’importe quelle stratégie de search marketing et qui s’appuie entre autres sur la veille concurrentielle SEO.

Ces mots clés devront être choisis selon un seul critère : leur réelle pertinence dans la compréhension que peut en attendre l’internaute du pays concerné.

La traduction, localisation plus précisément, du contenu et de ces mots clés devra tenir fortement compte de la culture et de l’influence socio-économique du marché visé.

« Régionnaliser » votre site internet c’est faire en sorte que votre contenu soit linguistiquement adapté à un marché local qui a ses us et coutumes, ses valeurs propres et une symbolique particulière.

On ne tient pas le même discours de vente pour tous les pays. Ce discours est à adapter parce que les arguments attendus, les bénéfices souhaités et les informations qui permettront le passage à l’acte vont énormément variés selon le pays concerné. Ce souci de « coller » à la fibre culturelle et économique doit se retrouver dans le ton et le champ lexical du rédactionnel intégré aux pages web.

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Les incontournables du référencement d’un site traduit

  • Traduire les balises H1 contenant les mots clés principaux.
  • Traduire les balises Title et les Meta Tags (court texte permettant de donner une information sur le contenu de la page).
  • Traduire les textes d’ancrage des liens qui sont des textes descriptifs des liens de la page web.
  • Traduire les balises « alt » des images.
  • Mettre une attention particulière à une bonne traduction des URLs avec une réflexion sur les mots clés sélectionnés. En effet Google montre en caractère gras dans les pages de résultat le mot de votre URL qui correspondant au terme recherché. Une façon d’attirer l’attention des internautes et d’augmenter le taux de clics.

Un peu de technique pour terminer sur le bon référencement d’un site web traduit

Google doit pouvoir identifier le marché cible (le pays souhaité). Il existe plusieurs façons d’aider le moteur de recherche Google à comprendre votre souhait « d’apparition web » dans un pays sélectionné.

  • Les ccTLDs (country-code Top-Level Domains). Extensions de nom de domaine qui indiquent un pays en particulier (.fr pour la France, .be pour la Belgique, .es pour l’Espagne…).
  • Le ciblage géographique avec Webmaster Tools (outil de gestion du webmastering proposé par Google). Si le site n’utilise pas un ccTLD mais un gTLD (.com, .net, .org,…), Webmaster Tools permet d’indiquer à Google quel est le pays cible.
  • La localisation géographique du serveur. L’adresse IP de votre serveur est localisable. C’est un paramètre qui peut être utilisé de manière secondaire par Google.
  • La structure des URLs. Le sous-domaine ou le sous-répertoire dans l’URL permettent d’identifier la localisation déterminée pour la page. Pour cela ils doivent correspondre le nom au code ISO 3166-1 du pays. Exemples d’URLs permettant de localiser correctement un site :
    • monsite.de
    • de.monsite.com
    • monsite.com/de/
  • L’attribut hreflang. C’est une instruction rel=”alternate” hreflang=”xxx” qui permet d’indiquer le pays et la langue des différentes variantes de vos URLs. Ceci en ajoutant dans le <head> de vos pages une balise indiquant les autres versions de la page. Sur monsite.fr, je peux indiquer
    • <link rel=”alternate” hreflang=”fr-be” href=”/http://be.monsite/fr/” />
    • <link rel=”alternate” hreflang=”nl” href=”/http://be.monsite/nl/” />
    • Ces deux balises indiquent au moteur de recherche qu’il y a deux variantes de cette page, à destination des internautes belges, l’une est en français, l’autre est en flamand. Pour cela il faut utiliser le code ISO 3166-1 afin d’identifier le pays, et le code ISO 6391-1 pour identifier la langue.