Pourquoi et comment sous-titrer les vidéos en multilingue ?

Sous-titrer les vidéos est une obligation légale pour favoriser l’accès aux contenus des personnes sourdes et malentendantes. Depuis quelques années, cette pratique s’est démocratisée jusqu’à devenir incontournable en communication pour les entreprises. Pourquoi effectuer le sous-titrage multilingue de vos vidéos ? Voici les réponses et les bonnes pratiques à respecter pour produire des sous-titres de qualité !

5 bonnes raisons d’effectuer le sous-titrage des vidéos en multilingue

À l’heure où la vidéo est devenue le support de communication préférée des internautes, les sous-titres vidéo ne répondent plus seulement à une obligation légale.

Voici 5 arguments qui convainquent de plus en plus d’entreprises de sous-titrer leurs vidéos corporate ou promotionnelles.

 

1. Améliorer l’accessibilité des contenus vidéos à tous les publics

À l’origine, le sous-titrage intralinguistique (avec une reformulation des aspects verbaux et non verbaux) était destiné aux individus atteints de surdité partielle ou totale. L’obligation d’intégrer des sous-titres est effective depuis 2005 : la loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées a ajouté des alinéas à la loi votée en 1986 pour la liberté de communication.

En France, les sourds et malentendants représentent environ 6 à 7 millions de personnes. En associant des sous-titres pour sourds et malentendants aux vidéos, vous rendez vos contenus accessibles à ce type de public. Il peut ainsi s’informer, effectuer son travail et participer à la vie active dans les meilleures conditions.

 

Le saviez-vous ? En 2011, le CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) a établi une charte relative à la qualité du sous-titrage à destination des personnes sourdes et malentendantes. Ce document formalise les spécificités des sous-titres SME pour permettre au public souffrant d’un handicap auditif de profiter au mieux des programmes de télévision sur une majorité de chaînes selon leur part d’audience.

 

Le sous-titrage pour sourds et malentendants (SME) est régi par un code couleur pour donner des indications précises afin de faciliter la compréhension de la source audio. Par exemple, le texte est en blanc pour restituer la voix d’un personnage à l’écran, en jaune pour un personnage hors champ, en rouge s’il s’agit de bruitages, en cyan pour des commentaires en voix off…

Un sous-titre est plus facile à mettre en œuvre pour une entreprise que recourir à la Langue des Signes Française (LSF) !

 

2. S’ouvrir au marché international grâce aux sous-titres vidéos

N’avez-vous pas déjà fait cette mauvaise expérience ? Vous visionnez une vidéo, mais le contenu est uniquement disponible en langue étrangère (langue source)… Votre premier réflexe est de vous arrêter dès les premières images alors que le sujet vous intéressait particulièrement.

Investir dans la production de vidéos, c’est bien. Mais les rendre compréhensibles avec des sous-titres traduits en plusieurs langues est indispensable pour toucher un public étranger !

Le sous-titrage multilingue offre plusieurs avantages pour le développement de votre entreprise :

  • Vous améliorez l’expérience utilisateur.
  • Vous facilitez la diffusion de votre message promotionnel à l’international.
  • Vous gagnez en crédibilité auprès des publics étrangers.

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3. Se positionner sur la tendance du moment : la vidéo sous-titrée

Au XXIᵉ siècle, la star de la communication, c’est la vidéo !

Produire uniquement des contenus textuels sur Internet était suffisant pour interpeller les internautes. Mais ça, c’était avant !

Maintenant, vous devez vous adapter aux nouveaux modes de consommation et de communication. Consulter des vidéos sur le net est devenu la norme : c’est même le moyen privilégié par la majorité des internautes pour s’informer !

Ce média s’impose comme le canal incontournable à mettre en place pour les entreprises. Les contenus les plus consultés et les plus partagés sur la toile sont des vidéos. Et cette tendance va s’accentuer ! D’après une étude menée par Cisco, d’ici fin 2020, 82 % du trafic Internet mondial sera dû à la consultation de vidéos.

Il est donc temps de vous y mettre pour adopter une stratégie de communication impactante et ne pas vous laisser distancer par vos concurrents !

 

4. Rendre le contenu de la vidéo accessible à tout moment

Il est de plus en plus courant de voir une vidéo se lancer seule, par exemple sur Facebook. Il s’agit de l’autoplay (lecture automatique) : l’image est diffusée mais sans le son.

Dans ce cas, les sous-titres sont particulièrement utiles ! Sans eux, il est difficile de saisir précisément le sens de la vidéo.

Le constat est le même si vous travaillez par exemple en open space ou que vous souhaitez visionner des vidéos dans les transports en commun. Ajoutez un sous-titrage permet de comprendre le message diffusé sans mettre le son.

Grâce aux sous-titres systématiques, vous rendez vos vidéos accessibles et compréhensibles quels que soient le moment et le contexte !

 

5. Optimiser son référencement

Ne faites pas l’impasse sur le sous-titrage vidéo ! C’est un levier efficace pour booster la visibilité de vos vidéos sur Internet et améliorer leur référencement (VSEO, Video Search Engine Optimization).

En effet, les moteurs de recherche prennent en compte les contenus textuels. En ajoutant des sous-titres multilingues qui contiennent certains mots clés recherchés dans les pays cibles, vous optimisez vos chances que les internautes étrangers trouvent et partagent vos vidéos.

 

Les bonnes pratiques pour sous-titrer des vidéos

Le sous-titreur n’est pas un traducteur comme les autres. Sous-titrer une vidéo dans une langue étrangère est un exercice complexe que seul un professionnel comme une agence de traduction spécialisée maîtrise.

Voici les conseils pour réussir des sous-titrages vidéos en multilingue :

  • Visionner la vidéo sans sa totalité une première fois. Prendre des notes et s’assurer d’avoir bien compris le sens général et le contexte.
  • Réaliser la retranscription vidéo. Il s’agit de faire une adaptation écrite de la source audio.
  • Faire des recherches terminologiques. Comme pour une traduction standard, il est impératif de chercher les termes techniques et de restituer au mieux le contenu dans la langue cible. Il est question de localisation voire de transcréation pour transmettre un message et une émotion.
  • Réaliser le time-code : vous découpez en sous-titres la retranscription de la langue source pour déterminer leur place par rapport aux images grâce à un logiciel spécifique. Ensuite, vous traduisez le sous-titrage obtenu dans la langue cible.
  • Incruster les sous-titres. Appliquer les normes de mise en forme pour le paramétrage des sous-titres (40 caractères maximum par ligne, deux lignes maximum par sous-titre…). Éviter les éléments superflus et ajouter les indications non sonores nécessaires à la bonne compréhension (hésitations des personnages, bruitages…) entre crochets. Proposer un sous-titrage de qualité (orthographe, grammaire et ponctuation parfaites) pour faciliter la compréhension.
  • Effectuer un travail de pré-visionnage avant la finalisation. Veiller à lire les sous-titres en même temps que la vidéo pour s’assurer de la cohérence générale et de la synchronisation.

Le saviez-vous ? Il existe deux manière d’ajouter des sous-titre à une vidéo : le burn-in et les sous-titres codés comme le fichier SRT.

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Si Microsoft Stream permet de créer automatiquement des sous-titres vidéos, faire appel à une équipe de sous-titreurs et traducteurs professionnels reste le moyen le plus fiable de proposer un sous-titrage de qualité. La lisibilité et la compréhension du message vidéo est en jeu. Adoptez dès maintenant la vidéo sous-titrée en multilingue, une stratégie payante pour développer votre business !